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Emigration valaisanne: quand la pauvreté n’explique pas tout

Le mercredi 18 décembre est proclamée Journée internationale des migrants par l’ONU. L’occasion de rappeler que le Valais a été concerné par cette thématique. Des centaines de Valaisans ont fui le pays au XIXe siècle, mais pas seulement en raison de la précarité. On évoque deux histoires méconnues de l’émigration valaisanne.

17 déc. 2019, 17:00
Frank Garbely, biographe de César Ritz, et Agustin Addy, descendant d'un migrant valaisan, ont évoqué des facettes peu connues de l'émigration valaisanne, samedi à la Médiathèque de Sion.

«Quand mon ancêtre Zozime Addy a quitté Orsières en 1862, il y avait bien sûr les difficultés économiques et les catastrophes naturelles. Mais il y avait surtout un conflit familial sur fond idéologique.» Agustin Addy connaît par cœur l’histoire de ses aïeuls. Le quadragénaire était présent samedi dernier aux Arsenaux à Sion pour la journée dédiée à l’émigration valaisanne, organisée par la Plateforme Emigration Valais, Valaisans du monde et le Centre Suisses immigrés. Dans le bâtiment partagé avec la médiathèque, il nous a narré avec passion son passé familial pas forcément reluisant.

Mon ancêtre n’était pas soutenu lorsqu’il militait pour une instruction publique laïque. Il a préféré partir.
Agustin Addy, descendant d’un émigré valaisan en Argentine

Exilé du conservatisme d’Orsières

«Mon ancêtre était membre de La Jeune Suisse, un mouvement libéral très mal perçu des conservateurs d’Entremont. Même sa propre famille ne le soutenait pas, lorsqu’il militait par...

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