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Elus dans l'indifférence, les juges de communes mènent pourtant des activités méconnues et étonnantes

Ils étaient élus ou réélus dans l’indifférence quasi générale dimanche dernier. Zoom sur les activités méconnues des juges et vices-juges de communes valaisannes, à l’heure où leur existence est remise en cause.

26 oct. 2020, 05:30
Juge à Saillon, Geneviève Cheseaux préside l'Association des juges et vice-juges du canton du Valais. Lors de son entrée en fonction, elle s'est plongée durant des heures dans les livres de droit de la médiathèque. Aujourd'hui, elle navigue facilement dans les ouvrages de référence qui trônent sur son bureau.

Saviez-vous que les juges de communes étaient parfois confrontés à des cadavres? Geneviève Cheseaux non plus. A peine élue à Saillon en 2013, ça a pourtant été sa toute première activité de juge. «L’hôpital m’a appelé parce qu’il n’arrivait pas à avoir contact avec la famille d’un habitant du village dont le corps se dégradait. J’ai dû demander aux pompes funèbres de prendre en charge le défunt à la morgue, puis retrouver ses proches.» Ce baptême du feu a été suivi, quelques mois plus tard, de la sortie d’une personne retrouvée morte dans un appartement. D’autres juges ou vice-juges doivent parfois reconnaître des corps non-identifiés sur leur territoire.

J’ai dû demander aux pompes funèbres de prendre en charge le défunt à la morgue, puis retrouver ses proches.
Geneviève Cheseaux, juge de commune de Saillon

Jamais de pénal

Si ces miliciens sont parfois confrontés physiquement à des morts, sans y...

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