Saviez-vous que les juges de communes étaient parfois confrontés à des cadavres? Geneviève Cheseaux non plus. A peine élue à Saillon en 2013, ça a pourtant été sa toute première activité de juge. «L’hôpital m’a appelé parce qu’il n’arrivait pas à avoir contact avec la famille d’un habitant du village dont le corps se dégradait. J’ai dû demander aux pompes funèbres de prendre en charge le défunt à la morgue, puis retrouver ses proches.» Ce baptême du feu a été suivi, quelques mois plus tard, de la sortie d’une personne retrouvée morte dans un appartement. D’autres juges ou vice-juges doivent parfois reconnaître des corps non-identifiés sur leur territoire.
J’ai dû demander aux pompes funèbres de prendre en charge le défunt à la morgue, puis retrouver ses proches.
Geneviève Cheseaux, juge de commune de Saillon
Jamais de pénal
Si ces miliciens sont parfois confrontés physiquement à des morts, sans y...