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Elles lui ont tiré le portrait: pour la culture, la guerrière à l’archet, Estelle Revaz, hausse le ton

Chaque mois, Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud tirent le portrait en mots et en photos d’une gueule valaisanne. En février, c’est la virtuose du violoncelle qu’elles ont rencontrée. Une musicienne pas si classique lorsqu’elle a le blues.

Estelle Revaz, une soliste qui a su fédérer autour d'elle pour faire entendre la voix des artistes et prendre conscience de leur importance.

C’est une soliste. Une solitaire aussi. Six à sept heures par jour, c’est contre Louis XIV – son violoncelle à qui elle a donné ce nom car né sous les mains d’un luthier durant le règne du Roi-Soleil – qu’elle travaille. Qu’elle vit. Survit depuis que le corona donne le ton. Un quotidien d’ascète pour ne rien perdre et se préparer à donner le meilleur d’elle-même, le moment venu. Lorsque la vie culturelle reprendra. Quand elle reprendra. Quand tout repartira presque de zéro parce que tout s’est arrêté trop vite et trop longtemps.

Louis XIV, parce qu’il date de 1679, c’est son violoncelle. Son précieux compagnon de vie et de route qu’elle ne laisse jamais seul ou mal accompagné lorsqu’elle est en tournée. D’une valeur inestimable, il appartient à une fondation qui l’a mis entre ses mains. «Il n’y a pas eu de coup de foudre immédiat. Il était sauvage,...

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