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Elles lui ont tiré le portrait: Marius Robyr, le commandant qui a appris à obéir pour rester libre

Chaque mois, Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud tirent le portrait d’une gueule valaisanne, en mots et en photos. En avril, c’est le très actif senior confiné Marius Robyr qui vient éclairer cette mi-printemps pas comme les autres. Tout ce qu’il aime est passé à l’as, virus oblige, mais lui continue à vivre en mode projets. Redécouverte.

Marius Robyr, accessible comme un bisse, imprenable comme une face nord.

Vous ne l’avez pas vu à la Saint-Georges de Chermignon. Vous ne le verrez pas à la finale de combats de reines à Aproz. Vous ne le verrez pas sur le parcours de la Patrouille des glaciers. Vous ne le verrez pas dans les festivals de fanfare du joli mois de mai. Vous ne le verrez pas non plus en direct de Pattaya où devait se dévoiler le mois prochain la région organisatrice des championnats du monde ski alpin en 2025.

En route vers son bureau au fond la mythique piste Nationale à Montana. Un radier en guise d’échappatoire. C’est là qu’il peaufine avec son équipe la candidature de Crans-Montana pour les championnats du monde de ski de 2025. «Ce sera difficile, car les Autrichiens postulent pour la seconde fois. Mais en 2027...»

Annulés, reportés, en suspens, tous les raouts où vous étiez certains de l’apercevoir de loin avant qu’il...

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