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Elles lui ont tiré le portrait: Françoise Berclaz, parce qu’elle pouvait vivre sans écrire, a choisi de donner à lire

Chaque mois, Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud tirent le portrait d’une gueule valaisanne, en mots et en photos. Au sortir d’un printemps confiné, c’est la libraire de Sion, Françoise Berclaz, qui s’offre à la lecture. Chapitre un, et suivants, dans les rayonnages de sa vie.

Françoise Berclaz, une vie sédunoise mais une tronche de la Suisse romande

Comme des paquets de cornettes. Ils sont partis vite, en piles embarquées dans de grands sacs. Les livres étaient devenus deux mois durant une denrée rare car on ne pouvait plus en acheter. Rayon science-fiction.

Alors dès la réouverture des librairies, de sa librairie, ils sont partis comme des biens de première nécessité. Les fidèles sont venus pour rester fidèles. Les passionnés pour assouvir leur passion. Les mauvais lecteurs pour se repaître après avoir découvert un manque qu’ils ne se connaissent même pas avant de devenir lecteurs parce qu’ils n’avaient rien d’autre à faire.

Trente-sept ans de service

Françoise Berclaz Zermatten était là pour les accueillir. Là, comme elle l’a été en mode «permanence» durant la pandémie, pour ceux qui passaient embarquer leur bouquin après l’avoir commandé comme un burger-frites. Là comme elle l’a été durant trente-sept ans à la tête de son enseigne sédunoise. Là pour donner à lire....

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