Ici, elle est la maman humaine des habitants du lac et de la forêt. Des sols, des pins et des pierres. Celle qui rend à la nature ce qui lui revient et qui protège le sauvage pour qu’il reste joyau. En cet après-midi caniculaire, elle scrute le lac brillant et ses abords d’un œil alerte. Le sac au dos, la posture active, elle n’est pas là pour le contempler. Non, Stéphanie Rey le surveille. Elle est la première à porter la mission de garde-site à Derborence. Un poste nouveau qu’elle exerce depuis le début de la belle saison. «Là-bas, un chien nage et des gens sont présents hors du secteur autorisé, allons les voir», nous annonce la Valaisanne. Nous la suivons.
Veiller sur la loi
Si Stéphanie Rey a été engagée pour veiller sur Derborence, c’est parce que le site est protégé et classé «réserve absolue de faune et de...