Le douzième juge cantonal valaisan sera une femme socialiste francophone. Par contre, son nom n’est pas encore connu.
Le Grand Conseil débutera sa session de décembre, le mardi 15, à Martigny, par un vote pour départager les deux candidates en lice, Camille Rey-Mermet et Stéphanie Spahr, respectivement juge au Tribunal du district de Monthey et juge au Tribunal des districts de Martigny et Saint-Maurice.
Camille Rey-Mermet part dans la course avec un avantage, puisqu’elle est la candidate officielle de l’influente Commission de justice qui a auditionné les cinq personnes qui ont fait acte de candidature.
Au moment du vote en commission, Camille Rey-Mermet a obtenu 5 voix et Stéphanie Spahr 2. Malgré ce résultat, Stéphanie Spahr a décidé de maintenir sa candidature.
Une seule femme et dix hommes juges
Cette élection fait suite à la décision du Grand Conseil, en septembre dernier, de créer un douzième poste de juge cantonal. Parmi les onze juges actuels, il n’y a qu’une femme, Eve-Marie Dayer-Schmid.
Parmi les critères qui ont fait pencher la balance de la Commission de justice en faveur de Camille Rey-Mermet, il y a ses compétences - elle est aussi juge suppléante au Tribunal cantonal (TC) -, mais aussi le fait qu’elle vient de Monthey, qu’elle est une femme et qu’elle est affiliée au Parti socialiste.
Actuellement, le PS n’est pas représenté parmi les juges au TC, qui compte six représentants de la famille C, trois PLR, un UDC et un membre du Centre gauche PCS.
Camille Rey-Mermet a déjà été candidate à la fonction de juge cantonale en 2015. Elle avait été sèchement battue par deux hommes, Bertrand Dayer (Parti chrétien-social) et Christophe Joris (UDC).
En savoir plus: Deux hommes élus au Tribunal cantonal (élection de 2015)