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Election au Conseil National: l'heure de vérité

Le rédacteur en chef du Nouvelliste Vincent Fragnière analyse les enjeux de l'élection au Conseil national du 20 octobre 2019 qui élira huit personnes parmi les 236 candidates et candidats qui se présentent. Un chiffre en augmentation de 28% par rapport à 2015.

12 août 2019, 17:30
Vincent Fragniere, rédacteur en chef du Nouvelliste.     Sabine Papilloud/Nouvelliste

Les élections fédérales 2019 représentent un test important pour les quatre grandes familles politiques du canton qui occupent les dix sièges à Berne.

Le PDC les aborde dans une situation délicate et unique, puisque cinq des six élus de 2015 ne se représentent pas. Géraldine Marchand-Balet s’arrête après seulement un mandat, Yannick Buttet a démissionné, Jean-René Fournier prend sa retraite, Viola Amherd est devenue conseillère fédérale et Roberto Schmidt conseiller d’Etat. Dans cette situation, maintenir un quatrième siège au National serait considéré comme un exploit. Mais le plus important pour le PDC sera son pourcentage électoral. S’il reste juste en dessous des 40% avec pareil renouvellement à gérer, il pourra aborder le deuxième tour aux Etats et les élections cantonales de 2021 de manière plus sereine. Si ce n’est pas le cas, sa majorité absolue au Conseil d’Etat sera difficilement défendable.

L’UDC, elle, vit ses premières élections post-Freysinger. En 2015,...

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