Elle arrive au rendez-vous, un casque de moto à la main. Et le sourire aux lèvres. «Impossible de ne pas être heureux quand on a le soleil et qu’on voit ce paysage non?», lance-t-elle d’emblée en montrant du regard la vue sur le lac Léman. Sur la terrasse d’un restaurant d’Ouchy, Fanny Smith entre dans la confidence avec aisance. Et évoque sa dyslexie sans tabou. «Cela me tient à cœur de le dire publiquement (ndlr. elle témoignera samedi à Savièse), car je veux montrer qu’il ne faut pas en avoir honte et que, malgré cela, on peut réaliser ses rêves. Par contre, il faut travailler pour», souligne-t-elle entre ses deux entraînements quotidiens.
L’envers du décor est posé. Simplement. Sans chichis. A l’image de Fanny Smith. Côté cour, c’est un as du skicross. A 26 ans à peine, elle enchaîne les podiums aux championnats du monde et a même déjà une...