Suite aux diverses critiques de parents, d’avocats et de psychologues sur les Autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA), Frédéric Favre, chef du Département des institutions, a accepté d’y répondre.
C’est dans son département que se trouve le service juridique chargé de la surveillance administrative des APEA. Des inspecteurs examinent les vingt-trois autorités une fois par année et peuvent mener l’enquête en cas de soupçon de dysfonctionnement.
Frédéric Favre a tenu à répondre à nos questions en présence de Sophie Huguet, cheffe du service juridique.
Frédéric Favre, êtes-vous souvent contacté par des pères ou mères qui se plaignent du travail effectué par les APEA?
Cela arrive que quelques personnes me contactent ou contactent le service juridique. Mais, la plupart du temps, leurs demandes concernent des décisions prises par les APEA. Nous précisons alors que les recours contre ces décisions doivent être adressés au Tribunal cantonal, voire ensuite au...