Le canton du Valais a décidé de privilégier la voie de l’ambulatoire au détriment du stationnaire pour une quinzaine d’opérations chirurgicales dont la liste définitive sera connue fin novembre. Avec un objectif: «éviter des séjours hospitaliers non nécessaires et contribuer à la maîtrise des coûts de la santé».
A partir du 1er janvier 2018, le Valais deviendra le premier canton romand à ne plus financer, en principe, ces interventions légères (cataracte, hernie inguinale, canal carpien, varices ou encore arthroscopie du genou), si elles sont dispensées en stationnaire. Une décision qui a suscité passablement d’incompréhensions et d’interrogations au sein de la population mais aussi du corps médical. Le Dr Frédéric Dubas, Secrétaire général de la Société Suisse des Chirurgiennes et Chirurgiens, juge par exemple la démarche «prématurée». Notre ministre de la santé lui répond point par point.
1,5 million d’économie grâce à l’ambulatoire ?
Dr Fédéric Dubas: Avec ces mesures, les...