Je pense que ce serait bien qu’y ait pas une guerre ou une épidémie de zombies en Valais, ou même une semi-pénurie de raclette. On n’est pas prêts. Quand tu vois le merdjié que c’est avec les poubelles, tu te rends compte que si on avait des vrais problèmes, on serait vachement dans la merde.
Au bistrot, au boulot, quand t’invites des gens, sur les réseaux asociaux… le Valesco moyen cause que de ça: «c’te saloperie de sac poubelle blanc». Pis t’as l’impression que ces machins, c’est de l’or en rouleaux. D’où l’expression de mon pote chauffeur poids lourds Jo, «tcheu, ça coûte la peau des rouleaux, ceci!»
Pour te dire à quel point les sacs poubelles, c’est mieux que le bitcoigne, sur Facebouque, y font des concours pour en gagner. Si! Avant, tu pouvais recevoir des entrées chez Gianadd’ ou au Musée du décapsuleur à Erdesson, pis tu jouais pas. Mais là, pour des sacs poubelles, tu partages, tu likes, tu vends un rein ou un gosse.
En parlant de gosses, la mienne qu’a eu l’anniv’ hier, ben elle a demandé un livre, une grenouille morte… pis des sacs poubelles. Pis moi, quand je vais chez des potes ruper, j’amène plus un fiolon de rouge, mais un rouleau. Peux te dire que ça fait autrement plaisir. Ça doit être ça, l’évolution.