L’Hôpital du Valais est en rémission. La direction de l’établissement a présenté jeudi un rapport 2016 réjouissant quant à sa santé financière. Elle a dévoilé ses projets d’agrandissement et revient sur les mesures prises pour mettre un terme aux crises passées.
Président de l’hôpital depuis septembre dernier, le Professeur Dominique Arlettaz parle d’une tendance désormais positive. Interview:
L’Hôpital du Valais affiche un rapport de gestion apaisé. C’est l’effet Arlettaz?
Certainement pas, c’est le travail de tout l’hôpital. Dans une activité comme la nôtre, dans laquelle nous sommes au service de la population, des gens malades, nous ne pouvons, tous, que faire preuve d’humilité.
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Vous êtes arrivés en septembre dernier. Dans quel état avez-vous trouvé l’institution?
J’ai trouvé un bel hôpital, une grand institution, complexe et en bonne santé, malgré la période troublée qu’elle avait traversée. 5200 personnes y travaillent et ont envie d’y travailler. J’ai découvert des gens engagés, généreux et compétents. Des gens qui voulaient tourner la page. Je crois que le rapport présenté aujourd’hui affiche des activités en croissance et des finances suffisamment saines pour envisager les projets d’avenir. Il démontre cet état d’esprit.
Alors la page est vraiment tournée?
Une page n’est jamais totalement tournée. La commission d’enquête parlementaire nous a fait des recommandations que nous avons suivies et que nous sommes encore en train de mettre en œuvre. Les choses ont été dites, à juste titre, les critiques faites et des mesures ont été prises. Nous disposons désormais d’une meilleure organisation et entretenons une relation de qualité avec les autorités politiques. Donc oui, une partie de l’histoire de cet hôpital est derrière lui, mais être à la hauteur des attentes et des besoins est vraiment une préoccupation de tous les jours. Ce n’est jamais gagné.
Le rapport de confiance entre le personnel, la population et l’institution a-t-il été renoué?
La confiance ne se décrète pas. Elle se gagne sur des faits et dans la durée. Beaucoup de choses négatives ont été mises en lumière par le passé, elles ont été corrigées. Il y a encore du travail, mais la tendance est désormais positive et notre défi consiste à mériter cette confiance.
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