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Dix ans après son agression en Turquie, Grichting n'a rien oublié

En 2005, Stéphane Grichting recevait un violent coup de pied lui perforant le canal urinaire à la fin du match Turquie-Suisse. Les années ont passé; le Valaisan de 36 ans a dû surmonter ses souffrances physiques et psychologiques.

16 nov. 2015, 17:59
/ Màj. le 17 nov. 2015 à 06:30
Stéphane Grichting n'a rien oublié de ce 16 novembre 2005.

«Oui.Cela fait dix ans pile aujourd’hui.» Stéphane Grichting (36 ans), papa de trois enfants, tente de le dire sans trop d’état d’âme.Dans un café sédunois, le frais retraité footballeur sait qu’il ne peut effacer de sa mémoire le drame du 16 novembre 2005.Il vit avec. «J’y pense très souvent.Ou si je n’y pense plus, c’est la cicatrice et tous les ennuis qui vont avec qui se rappellent à moi.»

Des problèmes physiques

Car depuis qu’un coup de pied a perforé son canal urinaire à la sortie du match Turquie-Suisse ce jour de 2005, Stéphane Grichting a dû affronter ses douleurs. «Heureusement, j’ai retrouvé mes facultés physiques, mais comme j’ai une cicatrice sur le canal urinaire, un nid de bactéries, j’ai souvent des problèmes comme des infections urinaires. Le passé me rattrape toujours.»

Très dur pendant six mois

L'homme se confie tout en pudeur. Ce n'est pas un exercice qu'il affectionne. "Je n'aime pas trop parler de moi", avoue-t-il. Pourtant, il raconte comment il a surmonté cette agression de 2005. Et surtout, il dit ses souffrances psychologiques. "J'ai passé six mois difficiles; les nuits, j'avais des cauchemars, des pensées lancinantes."

Un témoingnage à lire dans les éditions papier et numériques de mardi.

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