«L’idée selon laquelle on évite systématiquement la prison pour les courtes peines, c’est fini», explique Nicolas Dubuis. Le procureur général valaisan commente ainsi le retour en grâce des courtes peines de prison en Suisse, jusqu’ici systématiquement remplacées par des jours-amende.
Un retour – partiel – en arrière voulu par le législateur et la Conférence des procureurs suisses parce que ces jours-amende, introduits en 2007, ont été jugés inefficaces pour certains condamnés.
Aussi, depuis le 1er janvier les juges peuvent prononcer de nouveau de courtes peines de prison de moins de six mois. Depuis l’introduction des jours-amende, ces courts passages derrière les barreaux étaient déjà possibles, mais très rares.
En gros, il fallait être un multirécidiviste étranger, sans argent et sans domicile en Suisse pour ne pas échapper à la prison. Et le tout à la fois.
Sanction pécuniaire inefficace
«Désormais, ces courts séjours en prison seront possibles si la sanction...