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Développées en Valais, les piles microbiennes produisent de l’électricité à partir d’eaux usées

En plus de purifier les eaux usées, les stations d'épuration pourraient en tirer de la bioélectricité. Des recherches menées en Valais démontrent la faisabilité de la démarche. Zoom sur un projet unique en Suisse, présenté mercredi par la Haute école d'ingénierie de Sion.

06 mars 2019, 17:04
Le professeur Fabian Fischer planche sur ces piles microbiennes depuis quatorze ans.

Quand vous lui dites eaux usées, il pense production d’électricité. Car il sait que certains microbes ont la capacité de générer du courant. Le professeur Fabian Fischer, de la Haute école d’ingénierie de Sion, entend mettre à profit ce phénomène naturel. Mercredi, à Sion, il a présenté aux médias la pile à combustible microbienne, sur laquelle il planche depuis quatorze ans. Unique en Suisse, son projet bénéficie du soutien de la Confédération, de The Ark, de la Ville de Sion et des Hautes écoles de Sion et de Saint-Imier (BE).

L’installation comporte 64 piles. / Keystone

Plus longue pile microbienne du monde

Au cœur de la station d’épuration (STEP) de Châteauneuf, le scientifique note que l’installation pilote de 14 mètres de long, devant laquelle il est posté, est la plus longue du monde. Elle a coûté 200 000 francs, et est constituée de quatre bassins d’eaux usées et de 64...

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