«L’effort en valait la peine», commente la conseillère nationale Viola Amherd sur Twitter. Directrice du Comité du Lötschberg, elle se réjouit ainsi de la décision du Conseil fédéral, qui accepte de financer l’aménagement du deuxième tube du tunnel du Lötschberg.
Les élus valaisans à Berne se réjouissent
L’avis positif va d’un bord à l’autre de l’échiquier politique valaisan. Le conseiller national Mathias Reynard (PS) se montre très enthousiaste. Pour lui, il s’agit «d’une victoire pour le Valais, les cantons alpins et la protection des Alpes». L’autre élu national saviésan, Jean-Luc Addor (UDC) estime aussi que c’est «bon pour le Valais!», tout en déclarant qu’il faut encore veiller que les intentions se concrétisent. Le démocrate-chrétien haut-valaisan Thomas Egger parle «d’une bonne nouvelle pour le Valais».
La pression a payé ! Le Conseil fédéral accepte de financer le deuxième tube du tunnel ferroviaire du #Loetschberg ! Une victoire pour le #Valais, les cantons alpins et la protection des Alpes! https://t.co/ZbXbSE1Swj
— Mathias Reynard (@MathiasReynard) 31 octobre 2018
Les ministres des transports partiellement satisfaits
La Conférence des Transports de la Suisse occidentale, qui regroupe les conseillers d’Etat en charge de ce domaine dans les cantons romands et à Berne, déclare «l’aménagement du tunnel de base du Lötschberg permettant la cadence à la demi-heure Berne–Brigue et Berne-Interlaken».
Si la Conférence est satisfaite de la décision concernant le Lötschberg, elle reste sur sa faim en ce qui concerne d’autres aménagements souhaités qui ne figurent toujours pas dans le programme de réalisation, comme la ligne directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.
De son côté, l’Initiative des Alpes «salue le message du Conseil fédéral» et commente par la voix de son président Jon Pult: «Les sillons supplémentaires destinés au trafic de marchandises national et l’aménagement partiel du deuxième tube du tunnel de base du Lötschberg sont des éléments clés pour que le rail puisse continuer de jouer un rôle important à l’avenir dans le trafic de marchandises». Cependant, l’Initiative des Alpes regrette que «l’extension complète du tunnel de base du Lötschberg ait été renvoyée aux calendes grecques».