Comme une impression d’étouffer. Entre deux quintes de toux dans la nuit moite et suffocante de Bangkok, Cyrill May et Florent Buser se mettent à rêver de pouvoir respirer l’air frais et vivifiant de leur Valais natal. C’est au cours de ces vacances thaïlandaises, un soir de décembre 2016, que l’idée un peu folle de mettre en bouteille cet élément vital, si souvent vicié au cœur des mégapoles, germe dans l’esprit foisonnant des deux amis. «On ne savait pas alors que d’autres avaient déjà pensé à exploiter ce créneau», lâche Cyrill.
En quête d’informations sur les possibilités de mettre de l’air en canettes, le jeune homme de Finhaut et son pote martignerain découvrent à la fois la machine qui va leur permettre de réaliser leur rêve un peu fou et l’existence de concurrents.
Les yeux doux aux Asiatiques
Une vingtaine de firmes dans le monde proposent en effet déjà ce...