Ce n’est pas la faute à la fatalité! Une surveillance accrue aurait permis d’éviter le drame du 12 juin 2013 qui a débouché sur la noyade mortelle d’un patient de la SUVA venu soigner une cheville douloureuse dans la piscine de la Clinique romande de réadaptation (CRR) de Sion. Telle est en tout cas la conviction de la juge Béatrice Neyroud qui a retenu l’homicide par négligence à l’encontre de deux collaborateurs de la SUVA.
A lire aussi: Peines pécuniaires requises, cinq ans après une noyade à la SUVA de Sion
La présidente du Tribunal de district de Sion a ainsi décidé de condamner la physiothérapeute chargée de surveiller le bassin théâtre du drame à 120 jours-amendes (à 75 francs) et le responsable des physios de l’époque à une peine de 45 jours-amendes (à 170 francs).
Causalité entre la négligence et le décès
La magistrate a rappelé la directive faite...