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Six Valaisans aux championnats du monde de béhourd ou combat médiéval en armure

Ils sont prêts à en découdre épée ou hache à la main. Dès demain et jusqu'à dimanche, six Valaisans participeront au Battle of the Nations (3 filles, 3 garçons), championnat du monde de combat médiéval en armure, au château de Santa Severa. Ils défendront les couleurs de l'équipe de Suisse face à une trentaine de pays. Nous les avons rencontré en pleine préparation avec le reste de l'équipe valaisanne Leoni Rhodani dans une halle de Saillon. À découvrir en vidéo.

02 mai 2018, 17:30
/ Màj. le 02 mai 2018 à 19:30
Ces six Valaisans défendront les couleurs de l'équipe de Suisse aux championnats du monde de combat médiéval dès demain et tout le weekend en Italie.

Avec son bouclier, un des combattants fracassent le casque de son adversaire. Les épées s’entrechoquent et frappent les armures. Le bruit métallique est saisissant. Les cris des protagonistes ajoutent encore à la dimension guerrière de l’ensemble. Seule la musique de fond brise l’illusion d’unepugilat moyenâgeux. 

A cinq contre cinq aux championnats du monde

La scène se déroule il y a quelques jours dains une halle fruitière de Saillon, terrain de jeu et d’entraînement de l’équipe valaisanne de béhourd ou combat médiéval en armurecomplète. Julien Gaist membre du team explicite les règles. «Le but est de mettre l’adversaire à terre. Tous les coups sont permis ou presque».  Pour six combattants de l’équipe Leoni Rhodani (trois garçons et trois filles), il s’agit du dernier entraînement en armure avant de se rendre au Battle of the Nations, championnat du monde de la discipline. Ils défendront les couleurs de l’équipe de Suisse. Dans l’arène, ils sont pour le moment quatre à en découdre dans un affrontement par équipe de deux. Cette fin de semaine, au château de Santa Severa en Italie, les six Valaisans qui lutteront seront engagés dans la catégorie cinq contre cinqmasculine ou féminine. «Par équipe, il existe aussi des batailles à 21 contre 21», ajoute Julien Gaist. Au total, une trentaine de pays seront représentés.  

La première équipe féminine de Suisse

L’année dernière les Russes et les Ukrainiens avaient dominé les épreuves par équipe. C’est globalement le cas depuis la création de la compétition. Les guerriers valaisans louent les qualités athlétiques de ces champions. «Pour gagner, c’est à 80% une question de condition physique, le reste c’est beaucoup de lutte et de technique », confirme Gordon Berra. Arme et armure pèsent environ 30 kilos, pour tenir la distance il ne faut donc pas lésiner sur les entraînements. Ce qui n’empêche pas les filles de se lancer dans la bataille. «Nous sommes la première équipe féminine en Suisse », lance Justine Aymon qui avoue en souriant avoir choisi le béhourd pour la castagne. « C’est également pour les liens qui se créent entre coéquipiers. Il n’y a pas d’autre sport de combat en équipe et défendre l’autre arme à la main ça forge une amitié.»

 

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