«L’accident, il n’y a pas un soir où je n’y pense pas.» Tous les soirs dans sa dameuse sur les pistes de Nendaz, Jonathan Constantin n’a pas la conscience tranquille, surtout en année de Patrouille des glaciers (PdG), pour laquelle des milliers de participants s’entraînent en soirée et sur les pistes.
Danger mortel lié au câble
Et si la majorité des randonneurs à skis nocturnes respecte les itinéraires ouverts un soir par semaine par les stations valaisannes, il s’en trouve toujours quelques-uns qui ne jouent pas le jeu. Un pari qui peut s’avérer mortel. «Le câble en acier sur lequel on treuille les machines peut faire jusqu’à un kilomètre de long et dans la nuit noire il est totalement invisible», poursuit le dameur. Aucun accident grave n’a été signalé en Valais ces dernières années mais en mars 2015, un moniteur de l’Ecole du ski français avait perdu la vie...