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Des pêcheurs valaisans craignent d’être dépossédés de «leur» lac

La dernière mise aux enchères des points d’eau valaisans déchire les pêcheurs. En cause: de nouveaux acteurs mieux au fait des lois qui ont misé plus que les locataires historiques. L’Etat du Valais est appelé à jouer les arbitres, mais sa marge de manœuvre est faible.

25 déc. 2020, 18:00
Sur les 102 gouilles de plaine ou lacs de montagne mis aux enchères pour dix ans, une vingtaine ont fait l'objet de réactions auprès du Service valaisan de la chasse et de la pêche.

Ils ne pourront peut-être plus faire mordre à l’hameçon dans ce qu’ils avaient fini par considérer comme «leur» lac. Des pêcheurs valaisans ne s’attendaient pas à ce que la remise en location pour dix ans des gouilles de plaine et des lacs de montagne valaisans aiguise bien plus d’appétits que d’habitude.

Cette année, 279 personnes ont répondu à la mise aux enchères de ces 102 petites étendues d’eau qui, contrairement aux rivières ou aux plus grands lacs, ne sont pas accessibles à tout détenteur d’un permis de pêche, mais seulement au locataire à qui le canton délègue l’entretien.

Radio Chablais a récemment révélé qu’en octobre, la mise aux enchères dans le «Bulletin officiel» a donné lieu à «des montants démesurés qui provoquent une explosion des prix». «Dans plusieurs cas, les prix ont été surenchéris», a appuyé sur les ondes de Rhône FM le président de la Fédération valaisanne des pêcheurs,...

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