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Des magasins ouverts jusqu’à 20 heures en Valais? Le Conseil d’Etat lance le débat

Un avant-projet de loi sur l’ouverture des magasins est mis en consultation en Valais. S’il est adopté tel quel, il changerait nos habitudes.

04 déc. 2020, 11:03
Les syndicats refusent l'extension des horaires d'ouverture des magasins, jugée indispensable par les commerçants pour pouvoir lutter contre la concurrence d'internet.

Les magasins doivent-ils pouvoir rester ouverts jusqu’à 20 heures la semaine et jusqu’à 18 heures le samedi et les veilles de fête? Le Conseil d’Etat lance le débat à travers un avant-projet de loi qui est mis en consultation jusqu’au 18 décembre. L’exécutif cantonal précise bien qu’il s’agit d’une possibilité qui serait offerte aux commerces et nullement une obligation.

D’autres extensions d’horaire

Dans le texte législatif mis en ligne, il est aussi question de laisser les communes décider d’une prolongation hebdomadaire jusqu’à 21 heures. Les foires et les marchés pourraient ouvrir tous les jours jusqu’à 22 heures, tout comme les shops des stations-services.

Dans les lieux touristiques, les commerces peuvent ouvrir jusqu’à 21 heures tous les jours, samedi et dimanche compris.

Divergences d’opinions

Pour préparer cet avant-projet, une commission extraparlementaire a travaillé. Elle a montré de grandes divergences d’opinions.

Sur le point des horaires en semaine par exemple, les syndicats militent pour le statu quo. Les petits commerçants veulent pouvoir ouvrir jusqu’à 19 heures. Les grands magasins, la Chambre de tourisme, la Fédération des communes et l’Union des villes valaisannes veulent une ouverture jusqu’à 20 heures.

Les commerces expliquent qu’une ouverture prolongée permet de limiter les achats sur internet et donc de maintenir des emplois en Valais.

Les syndicats ont déjà annoncé leur intention de lancer le référendum pour défendre la santé des travailleurs, si la variante de 20 heures est finalement retenue.

Encore un long chemin

Après le retour de la consultation, le Conseil d’Etat peut modifier ou non l’avant-projet de loi. Ensuite, le projet passera au Grand Conseil.

La loi qui sortira des travaux du Parlement cantonal peut ensuite être attaquée par un référendum. Pour qu’il aboutisse, les référendaires doivent réunir 3000 signatures. S’ils y parviennent, le peuple valaisan aura le dernier mot.

 

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