On le sait, récemment, le député UDC Jérôme Desmeules et l’avocat Stéphane Riand ont fait recours au TF contre la réélection du procureur général valaisan Nicolas Dubuis, estimant que le huis clos n’était pas justifié. Et mercredi, «Le Matin» évoquait les témoignages anonymes de députés du Grand Conseil disant avoir subi des pressions de la part de proches de Nicolas Dubuis, notamment son père, pour qu’ils élisent le magistrat au Tribunal cantonal. Un père qui conteste toute pression.
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Interrogé sur l’éventualité de l’ouverture d’une enquête, le président du Grand Conseil Manfred Schmid affirmait mercredi en début de soirée n’avoir pas encore lu l’article de presse évoquant ces pressions.
Le PDC relativise
Le PDC du Valais romand a, lui, réagi, estimant que «tout a été dit sur la gestion du Ministère public». Ce parti pose la question: «Est-ce que les débats lors du huis clos ont été l’occasion d’un nouveau déballage?» Sa réponse? «Non. Et si rien n’a été dit lors de ce huis clos, ce n’est pas à cause de «pressions» d’un octogénaire sur des députés «sous emprise», mais bien parce que tout avait déjà été dit.» De son côté, «Le Nouvelliste» n’a été confronté jusqu’ici à aucun témoignage direct de telles pressions.
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Concernant le huis clos proprement dit, le PDCVr indique que «la famille C a vivement rejeté cette manière de faire». Il estime que «l’UDC est clairement à la manœuvre, le recours au TF est signé par son secrétaire général Jérôme Desmeules».
Ce dernier estime pour sa part que «quand le système PDC réagit et bondit comme un seul homme, c’est en principe qu’il sait qu’il a tort. Ce PDC devrait se réjouir que les délibérations secrètes à huis clos du Parlement soient contestées.»