Après avoir demandé à Esther Waeber-Kalbermatten, le 14 septembre dernier, d’agir dans le dossier de Chez Paou – sans succès jusqu’à aujourd’hui –, une partie des collaborateurs de l’institution ont convoqué la presse mardi soir. Ils ont raconté avoir sollicité une nouvelle fois la conseillère d’Etat vendredi dernier. «Nous dénonçons les conditions de travail difficiles que nous vivons depuis des mois», ont-ils souligné à l’issue d’une assemblée d’une vingtaine des 52 employés. «En comptant les autres collaborateurs que nous avons contactés, nous représentons 60% du personnel», précisent-ils.
Depuis le licenciement du directeur de Chez Paou, Jean-Yves Raymond, il y a bientôt deux mois, «le conseil de fondation a perdu la confiance de la majorité de ces collaborateurs», affirment ces employés. «Nous n’avons obtenu aucune réponse à nos questions de la part du conseil de fondation.»
Vingt pour cent des collaborateurs de Chez Paou sont aujourd’hui en arrêt maladie. «Cela a des conséquences négatives sur la qualité des prestations aux bénéficiaires!», s’inquiète un employé.
Il y a dix jours, le conseil de fondation se voulait pourtant rassurant dans un communiqué de presse.