Ils représentent certes une minorité, mais sont bien présents dans notre société. On en parle peu, parce que le sujet est encore tabou. A l’occasion des 25 ans de l’association Alpagai qui lutte contre l’homophobie et les discriminations, «Le Nouvelliste» est allé à la rencontre de la communauté valaisanne LGBTIQ. Six lettres pour décrire une particularité, plutôt curieux pour des personnes qui n’ont qu’une envie: être acceptées pour ce qu’elles sont.
«Entrer dans un tiroir pour faire partie du meuble global»
«Chacun demande la reconnaissance pour ensuite entrer dans la norme. Se revendiquer lesbienne, gay, bi, trans, intersexe ou queer est une étape intermédiaire. En fait, chacun entre dans un tiroir pour pouvoir faire partie du meuble global. Nous sommes encore obligés de passer par là pour être intégrés dans le meuble. C’est clair que nous n’en aurons plus besoin le jour où la société englobera tout le monde de...