Des mois d’un combat acharné résumé sur une simple liste. Celle de quatorze rapports «rédigés de nuit ou sur des jours de congé» par un haut fonctionnaire soucieux d’améliorer l’action de son service. Deux semaines après sa démission, le chef du Service valaisan de l’environnement (SEN) Joël Rosier alerte désespérément l’Inspection des finances (IF), l’autorité de haute surveillance du canton.
En vertu du principe de transparence de l’Etat, sept médias dont «Le Nouvelliste», mais aussi les Verts, ont obtenu cette lettre datée du 3 juillet et les 510 pages qui constituent la détermination de l’ancien employé sur la libération de son obligation de travailler par le Conseil d’Etat. Par cette démarche, Joël Rossier conteste la décision de l’exécutif. Ce vendredi, Jacques Melly, accompagné de onze cadres de l’administration, a répondu aux critiques de Joël Rossier.
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