Il avait à peine 7 ans. Le nez plongé dans les atlas, François Barras s’extasiait devant la mappemonde, admirait les frontières qui découpaient les pages, découvrait le nom des pays ou l’orthographe des capitales.
C’est peut-être de là que c’est venu. Cette tentation de l’ailleurs, l’envie de connaître les autres, le plaisir de les comprendre. «Il y avait pas mal de diplomates qui séjournaient dans la station à l’époque. Ils avaient toujours beaucoup de choses intéressantes à raconter sur leur vie.» François Barras hésite entre ses deux souvenirs d’enfance à Crans-Montana pour expliquer le début de sa ligne de vie, de carrière. «Ce qui est certain, c’est qu’il y a toujours eu une ligne», ajoute-t-il. Une ligne vers les autres, pour les comprendre et se comprendre. Une ligne qu’il vient aujourd’hui boucler plus que terminer sur le Haut-Plateau.
Un vrai chez lui là-haut
«Pour beaucoup d’ambassadeurs, le départ...