Dans le restaurant martignerain Terra mia, situé dans le quartier de la Bâtiaz, des phrases en italien tapissent les murs. «Qui est pauvre d’argent est riche de cœur», peut par exemple lire le client. La maxime colle d’ailleurs bien à l’esprit de solidarité animant le patron de l’établissement, Vincenzo Avitabile. Ce Napolitain d’origine a eu l’idée de proposer des «pizzas suspendues» fonctionnant sur le même modèle que les «cafés suspendus», une pratique née à Naples, la ville d’origine de Vincenzo Avitabile. «Là-bas, le client peut commander un café et en paie deux, le deuxième étant destiné à une personne dans le besoin. Ensuite, une personne en situation de précarité peut entrer dans le bar, demander s’il y a un café suspendu, et le consommer, comme tout autre client», raconte le patron.
Découvrant les témoignages liés à la précarité en Valais diffusés dans «Le Nouvelliste» il y a quelques semaines, Vincenzo...