La nouvelle campagne de Valais Wallis Promotion (VWP) a été encartée dans «Le Nouvelliste» et le «Walliser Bote» de lundi et diffusée dans les pages rédactionnelles de «L’Illustré» et de la «Schweizer Illustrierte». Elle est axée sur l’industrie valaisanne et montre un Valais innovant. Le directeur Damian Constantin explique ce choix qui casse l’image d’Epinal qui a attiré des générations de touristes en Valais.
Pourquoi axer votre communication sur le Valais innovant?
Nous avons fait réaliser une étude image, la troisième du genre. Elle montre que le Valais jouit d’une forte notoriété. Le canton dispose d’immenses forces avec sa nature, ses montagnes, mais aussi sa raclette et ses abricots. Par contre, vu de l’extérieur, le Valais reste un canton touristique. Il n’est pas perçu comme un lieu pour venir s’établir, pour y travailler ou y investir. Notre campagne a pour but de montrer ce côté-là du Valais.
En venant en Valais, les touristes viennent aussi rechercher l’image d’Epinal du canton. Ne craignez-vous pas de perturber cette perception à travers une communication qui met en avant son industrie et ses innovations?
Nous essayons de montrer les forces du Valais dans sa diversité. Le défi consiste à faire venir des gens en vacances en Valais, mais aussi à attirer des collaborateurs pour les grandes entreprises et les PME, car ici aussi nous manquons de main-d’œuvre qualifiée.
Votre communication a été diffusée en Valais. Vise-t-elle aussi les Valaisans?
Nous nous adressons aux Valaisans avec deux messages. D’une part, nous souhaitons montrer aux Bas-Valaisans ce qui se passe dans le Haut et vice-versa. D’autre part, comme de nombreux Valaisans vont étudier ou travailler à l’extérieur du canton, nous devons leur montrer qu’il y a de vraies occasions de travail en Valais. Nous les invitons à venir construire le Valais de demain.
Quel est le coût de cette campagne de communication?
Nous ne donnerons pas de chiffres, en raison d’une clause de confidentialité qui nous lie à certains partenaires de cette opération.