Depuis quelques mois, c’est la crise à Malévoz à Monthey et plus largement au sein du département de psychiatrie et psychothérapie (DPP) du Centre hospitalier du Valais romand. Climat délétère, crainte, rupture de confiance entre le personnel et un cadre supérieur, les témoignages s’accumulent auprès de cadres de ce secteur de la santé valaisanne.
Au point qu’un rapport a été commandé suite à la mise en place d’un espace d’écoute pour le personnel avec une médiatrice. Près d’une cinquantaine de personnes se seraient confiées à cette occasion.
Si, à entendre la direction médicale du DPP, il ne s’agirait que d’un conflit entre deux personnes, la direction de l’Hôpital du Valais confirme que des mesures ont été prises, car il y a bien un problème d’autoritarisme avec un cadre supérieur. Ce dernier conteste les accusations qui sont portées contre lui.
Selon Eric Bonvin, directeur général de l’Hôpital du Valais, «cette affaire n’a aucune conséquence sur l’activité du DPP et la qualité de la prise en charge des patients.»
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