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Correction du Rhône: on sait désormais qui paiera quoi

Les communes valaisannes passeront à la caisse pour financer les travaux de la troisième correction du Rhône, mais pas les entreprises ni les propriétaires fonciers.

15 nov. 2018, 16:22
Le Grand Conseil a fixé les montants à payer pour les travaux de correction du Rhône.

Le coût du projet de troisième correction du Rhône a finalement été arrêté à 2,4 milliards par le Grand Conseil jeudi, montant qui pourra être complété dans quelques années pour atteindre un total qui devrait se situer aux alentours de 3,4 milliards.

Les Verts ont contesté cette manière de faire et ont refusé la loi sur le financement de la correction du Rhône. L’Alliance de gauche s’est abstenue, pour protester contre ce qu’elle appelle «un manque de transparence».

La loi a été acceptée en seconde lecture par 97 voix contre 10 et 14 abstentions.

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Les communes paieront 2% de la facture

Les communes financeront 2% des coûts de la troisième correction du Rhône, alors que l’Alliance de gauche et les Verts voulaient faire passer cette part à 3% et que l’UDC voulait la faire baisser à 1%.

Les entreprises de chemin de fer doivent payer 6,1% de la facture, selon la nouvelle loi valaisanne.

La part de la Confédération n’a pas encore été fixée de manière définitive. Une décision devra être prise par les Chambres fédérales en 2019. «Ce sera entre 65% et 70%», estime le conseiller d’Etat Jacques Melly. Il restera donc environ 30% à la charge de l’Etat du Valais. «Cela représente 3000 francs par Valaisan, sur trente ans, soit 100 francs par année», a calculé le ministre chargé de ce dossier.

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Entreprises et privés ne paieront rien

Les députés valaisans ont décidé que les entreprises riveraines du fleuve ne seront pas appelées à contribution, contrairement à ce que souhaitaient les Verts et l’Alliance de gauche. Bastian Collet (AdG) a rappellé que les entreprises bénéficieront des travaux, en obtenant des plus-value; il estime dès lors normal qu’elles passent à la caisse. «Lorsqu’on construit un paravalanche, ceux qui sont protégés ne doivent pas payer», rétorque Grégory Logean (UDC).

Les propriétaires fonciers dont les parcelles se trouvent en bordure du Rhône ne paieront rien non plus.

 

 

 

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