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Coronavirus: le Valais renforce les contrôles sanitaires

Suivant l’OFSP, le canton du Valais renforce les contrôles sanitaires auprès des entreprises, des établissements publics et des organisateurs de manifestations. Objectifs: éviter l’émergence de nouveaux foyers de Covid-19.

10 août 2020, 12:42
«Si le plan de protection est inexistant ou en cas de refus de collaborer, les autorités peuvent ordonner des mesures allant jusqu’à la fermeture de l’établissement», rappelle le canton du Valais.

Le canton du Valais a annoncé lundi sa décision de renforcer les contrôles sanitaires auprès des entreprises, des établissements publics et des organisateurs de manifestations. Ceci «conformément aux exigences de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)» et «pour éviter une résurgence de l’épidémie» de Covid-19.

Que vérifie-t-on?

Dans les entreprises, les manifestations et les établissements accessibles au public, les vérifications porteront sur l’existence d’un plan de protection adéquat et son application, notamment l’information du personnel, l’affichage des mesures de protection pour la clientèle, le respect de la distanciation sociale de 1,5 mètre et le port de masque de protection par les collaborateurs si la distance requise n’est pas possible.

Dans les bars, les boîtes de nuit et les autres établissements disposant d’une autorisation permanente d’ouvrir au-delà de minuit et dans lesquels le respect de cette distance n’est pas possible, la limitation à 100 personnes présentes simultanément et la collecte des coordonnées des clients à partir de 20 heures seront également contrôlées.

Qui vérifie quoi?

Les autorités communales, en principe via les polices municipales, effectueront les contrôles dans les restaurants, boîtes de nuit, établissements de loisirs en intérieur ainsi que lors de manifestations et évènements.

Le Service de protection des travailleurs et des relations du travail (SPT) se chargera, lui, des vérifications dans les établissements d’hébergement, les magasins et les entreprises.

Précisant qu’une vingtaine de personnes ont mené environ 3500 contrôles ces derniers mois, le chef du SPT Nicolas Bolli annonce vouloir se concentrer sur deux secteurs: la transformation des produits alimentaires et la chaîne du froid d’un côté, et de l’autre le service à la personne (coiffure, fitness, physiothérapie, etc.), secteur dans lequel le SPT «constate un relâchement».

Le SPT continuera également à être présent dans la construction, «troisième secteur à risque», selon Nicolas Bolli, qui a fait suspendre cinq activités dans ce domaine.

Quelles sanctions?

En cas de non-respect mineur des mesures de protection, les entreprises et établissements disposeront de 48 heures pour se mettre aux normes. Toutefois, «si le plan de protection est inexistant ou en cas de refus de collaborer, les autorités peuvent ordonner des mesures allant jusqu’à la fermeture de l’établissement», écrit encore le canton.

«Mais en général, on a bon comportement de la part des entreprises», note Nicolas Bolli. «Je crois qu’elles ont compris que si elles veulent rester ouvertes, elles doivent faire attention.»

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