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Coronavirus: «Le Valais est prêt»

L’Hôpital du Valais estime être paré pour faire face à une éventuelle arrivée du coronavirus chinois. Il ne dispose toutefois que de quatre chambres d’isolement renforcé à Sion. Explications.

07 févr. 2020, 15:49
Un plan d'action a été mis en place en Valais pour faire face à l'éventuelle apparition du coronavirus chinois.

«Le Valais est prêt dans toute la mesure du possible» pour faire face au coronavirus, déclare le professeur Nicolas Troillet, chef du Service des maladies infectieuses de l’Institut central des hôpitaux valaisans.

Sur son blog, l’Hôpital du Valais fait le point sur les mesures prises dans le canton pour faire face à cette nouvelle menace planétaire. «Un plan d’action a été mis en place rapidement», assure Nicolas Troillet.

Quatre chambres d’isolement à Sion

Si un patient «suspect» d’être porteur du coronavirus devait être hospitalisé ces prochains temps, il sera mis en isolement. A Sion, il y a quatre chambres d’isolement renforcé qui peuvent l’accueillir. Il s’agit de chambres disposant d’un contrôle de pression, qui empêche l’air de sortir de la pièce et donc au virus de se propager. Complexes sur le plan technique, elles sont extrêmement rares. Celles dont dispose le Valais ont été créées après l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui est apparu en 2002.

Ce nombre de quatre chambres peut paraître extrêmement faible en comparaison du nombre de cas dont on parle en Chine. «En cas d’apparition du coronavirus, nous prendrions des mesures extrêmes en utilisant ces chambres. En cas de besoin plus important, nous pourrions utiliser des chambres d’isolement munies d’un sas. Nous en avons dans plusieurs hôpitaux dans le canton.»

Si l’épidémie prenait une plus grande ampleur, le plan pandémie, conçu au moment de la grippe H1N1, serait alors lancé. «Dans ce cas, nous pourrions libérer des étages entiers d’hôpitaux», explique encore Nicolas Troillet.

Ce dernier estime qu’on est loin de ce scénario catastrophe puisque, pour l’heure, le coronavirus chinois «ne représente que peu de cas hors de Chine» et son taux de mortalité «est légèrement plus important que celui de la grippe», qui, elle, frappe la Suisse et le Valais de plein fouet.

En savoir plus: L'évolution du coronavirus chinois en temps réel

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