Il est 8 heures, son alarme sonne. Le cours d’ancien français commence dans quelques minutes. Après avoir souhaité une bonne journée à son petit frère parti à l’école, Elisa Pelissier s’installe dans son bureau aménagé «à l’arrache» dans la buanderie de la maison familiale à Sion. Car «c’est l’endroit où il y a le plus de wifi». L’étudiante en deuxième année de lettres met ses écouteurs et ouvre l’application Teams sur son ordinateur, tout en évitant de regarder sa mère lancer une machine à laver à côté.
Elisa Pelissier se sent bien plus fatiguée après une journée passée devant son ordinateur qu’après une dans un amphithéâtre. (© DR)
Comme de nombreux Valaisans, la Sédunoise de 23 ans doit à nouveau suivre tous ses cours en ligne depuis le 2 novembre. «Au début de la seconde vague, je suis beaucoup restée en Valais. Je dépense moins d’argent pour des repas ou...