«C’est la grosse panique. Il y va de la survie de la boîte.» Directeur de Sonoval SA, active dans la technique de scène, Valentin Jacquaz est dans l’attente. L’interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes a porté un sacré coup à cet entrepreneur valaisan. Il estime que si la situation perdure au-delà du 15 mars et qu’il n’obtient pas d’ici là l’assurance de pouvoir payer les salaires du mois en cours, il devra mettre la clé sous la porte.
La décision prise par le Conseil fédéral est venue s’ajouter au creux de février et a entraîné le report du gala du FC Sion, un des principaux mandats de cette entreprise, et passablement refroidi les organisateurs de manifestations prévues d’ici à l’été. «Ils ne veulent pas prendre de risques», relève...