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Contre les affaires, le Valais ne se dote pas d’une cour des comptes

Lundi au Grand Conseil, seuls le PLR et la gauche ont soutenu l’instauration d’un organe de surveillance. La constituante pourrait toutefois revenir avec ce projet dont le but est de se pencher sur les scandales.

09 mars 2020, 17:14
A moins que la constituante ne fasse resurgir l'idée, le Valais ne disposera pas d'une cour des comptes. (Illustration)

Affaires Cleusix, Giroud, Martinet, A9, Mercure, Bagnes, réseau santé Valais, Rhône 3, BCVs, Rossier. Pour le député Moreno Centelleghe (PLR), il est urgent de mettre en place une cour des comptes. A Genève, cet organe a notamment mis en lumière le scandale des notes de frais.

A lire aussi: En 2017, la moitié des notes de frais du personnel de la Ville de Genève n’a pas respecté le règlement (11 décembre 2018)

En Valais, la haute surveillance est assurée par l’Inspection des finances (IF) et trois commissions du Grand Conseil. Insuffisant pour Moreno Centelleghe. «La marge de manœuvre de l’IF est trop réduite. Et les commissions du Grand Conseil, composées de miliciens, ont atteint leurs limites.»

Ce discours n’a pas convaincu la majorité du Parlement. Seuls le PLR et la gauche ont soutenu le postulat du Chablaisien. L’UDC, dont le groupe était divisé, a fini par combattre le texte. Grégory Logean a toutefois appelé à «un usage plus régulier des commissions d’enquêtes parlementaires, dont les pouvoirs d’investigation sont plus étendus».

La constituante en discute

Le PDC Boris Bonnard n’a pas nié une multiplication des affaires. «Mais force est de constater qu’elles sont traitées.» Son collègue Florentin Carron s’est dit très surpris par l’amalgame fait entre des dossiers très divers.

Le vote du Grand Conseil ne scelle toutefois pas le sort d’une cour des comptes. Car comme l’a rappelé l’UDC Lukas Jäger, la constituante dont il est membre réfléchit à l’instauration de cet organe.

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