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Constructions illicites: comment Verbier s'est enlisée dans ses propres erreurs

Longtemps gangréné par des liens d’intérêts dans la construction et l’immobilier, l’exécutif de Bagnes a ignoré la loi pour accorder des faveurs à ses architectes. Sous pression, il peine désormais à réparer ses propres fautes.

20 nov. 2018, 17:01
L'affaire des constructions illicites empoisonne Verbier depuis plus de trois ans.

Les temps sont durs pour le président Eloi Rossier. Face aux collaborateurs de son administration et aux conseillers généraux, sa voix tremble: «Je n’ai jamais eu d’activité économique dans la commune et il eût été plus facile de dire: «Ce ne sont pas mes affaires, allez-vous faire foutre!» L’élu n’admet pas d’erreur. Il conclut: «Personne ne peut mesurer toute la portée d’un titre de presse qui dit que le président de Bagnes a été condamné.»

Il eût été plus facile de dire: «Ce ne sont pas mes affaires, allez-vous faire foutre!»
Eloi Rossier, président de Bagnes

Pour le Ministère public, même s’il s’est opposé à sa condamnation et bénéficie toujours de la présomption d’innocence, le président s’est rendu coupable de faux dans les titres. Il a manifestement avancé un motif fictif pour justifier le licenciement de Gabriel Luisier. Cet ancien employé communal passe aujourd’hui pour le lanceur d’alerte de...

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