Pro Natura demande aux autorités valaisannes qu’elles fassent appliquer plusieurs décisions judiciaires concernant des constructions illégales dans le canton. Réunie à Vionnaz samedi, l’association de protection de la nature dénonce «l’inaction du canton dans plusieurs dossiers. Cela donne raison à la politique du fait accompli et peut développer un sentiment d’impunité», indique Thierry Largey, chargé d’affaires chez Pro Natura.
Pro Natura cite trois exemples concernant un bâtiment dans la zone protégée du bois de Finges, un couvert à voiture dans les mayens de la commune du Mont-Noble et une cabane à jardin en zone agricole à Icogne. Des irrégularités qui, si elles sont de moindre envergure que d’autres constructions illicites – on pense à Verbier notamment –, mettent en lumière les lenteurs de l’administration dans le traitement de certains dossiers.
167 ordres de démontage
Selon Pro Natura, lorsque des atteintes à la nature sont signalées, la commission cantonale des constructions...