Les huit élus valaisans au Conseil national sont d’accord sur ce point: il serait bon que la Suisse dispose d’une véritable filière bois. Ils ont tous cosigné la motion déposée par le conseiller national Benjamin Roduit (PDC/Le Centre) allant dans ce sens.
Du bois exporté puis réimporté
Le démocrate-chrétien constate que notre pays manque d’usines de transformation de bois, alors que cette industrie est souvent soutenue financièrement par les pouvoirs publics à l’étranger. «Actuellement, beaucoup de bois indigène doit être exporté à l’étranger pour être transformé, avant d’être réimporté. C’est absurde sur le plan environnemental, mais aussi économique, puisque nous perdons en plus-value.»
Avec la pandémie en cours, la problématique prend de l’importance, puisque la filière subit des blocages et que les prix augmentent, comme pour plusieurs matériaux de construction.
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Les motionnaires demandent donc de «mettre en place des conditions-cadres pour des usines de seconde transformation du bois indigène à la pointe de la modernité», sans donner de détails sur la manière de mettre en œuvre cette idée.