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Conseil d’Etat: toujours observatrice, moins souvent faiseuse, la ministre valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten s’en va

Alors qu’elle a marqué l’histoire du canton comme première femme ministre élue, elle part sur un bilan qu’elle juge très bon. Un avis pas partagé par tous, notamment par ceux qui attendaient beaucoup d’une femme socialiste au milieu d’un gouvernement majoritairement masculin et de droite.

30 avr. 2021, 18:00
Esther Waeber-Kalbermatten aura été marquée par cette dernière année de pandémie, où la charge de sa responsabilité fut lourde. A bientôt 69 ans, elle va pouvoir se consacrer désormais à sa vie privée.

«J’ai une heure. Ensuite je dois recevoir Mathias Reynard pour lui présenter les chefs de service.» A quelques jours de passer le témoin à son successeur, Esther Waeber-Kalbermatten entame le sprint final de ses douze ans au gouvernement. Juste avant de refermer définitivement la porte, elle nous a accordé un entretien bilan.

La politicienne vient au rendez-vous avec une feuille récapitulant ses (belles) réalisations en trois périodes. Aucun point noir dans son parcours, selon elle. Pas l’ombre d’un doute ou d’un regret. «Non, je n’en ai aucun», souligne-t-elle après quelques minutes de silence.

Elle ne voit pas sa troisième législature comme celle de trop, contrairement à ce que beaucoup ont pensé et pensent encore. «Ce sont ces quatre dernières années que j’ai pu récolter ce que j’avais semé.» Elle s’y est sentie à sa place, légitime.

Seule femme au sein du gouvernement en douze ans, Esther Waeber-Kalbermatten affirme avoir pu...

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