Dossiers mal préparés, relations difficiles avec les écoles professionnelles sont reprochés à Claude Pottier, le chef du service de l’enseignement professionnel. Samedi, le «Walliser Bote» révèle que le Chablaisien est sous le coup d’une procédure disciplinaire ouverte en février par Christophe Darbellay qui lui aurait déjà diminué sa prime de performance à l’automne 2018. Il risque une amende et un blâme. Son attitude serait perçue comme distante par les directions des écoles professionnelles. Contacté par «Le Nouvelliste», le directeur du centre de formation Professionnel, René Constantin n’a pas souhaité faire de commentaire.
Les écoles de commerce ont changé de chef
Une interview sur la télévision Canal9 aurait particulièrement troublé le Conseiller d’État. En janvier, défendant la fermeture de la maturité santé-social de la HES, Claude Pottier a déclaré agir sur demande de Christophe Darbellay avant d’avouer regretter cette décision.
Le Conseiller d’État ne confirme, ni n’infirme ces éléments: «Aucune information ne peut être donnée à ce propos pour des questions de respect de la sphère privée.» Claude Pottier, indique avoir engagé un avocat avec le soutien de la Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel de l’État du Valais.
Les écoles de commerces lui ont également été enlevées. Elles sont placées, depuis le premier mars, sous la direction de Jean-Philippe Lonfat, chef du service de l’enseignement. «Elles m’ont été transférées pour des raisons pratiques. Délivrant des maturités et des CFC, les écoles de commerce peuvent dépendre des deux services. Il est plus simple de les confier à un seul», affirme Jean-Philippe Lonfat qui ajoute que la situation était déjà ainsi jusqu’en 2013.