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Comment les caves valaisannes profitent de la crise pour repenser leur clientèle

Si l’année n’a pas été de tout repos pour un secteur qui subit déjà son lot d’aléas, la nette augmentation de la vente chez les privés ouvre de nouveaux horizons chez certains vignerons-encaveurs valaisans.

15 mai 2021, 05:30
Comme ses collègues, Frédéric Dumoulin, de la cave L'Orpailleur à Uvrier, a pu compter sur ses fidèles clients privés pour atténuer la baisse des commandes des restaurateurs.

On trinque et on se hèle d’une table à l’autre. Dans le respect des mesures sanitaires, les Caves ouvertes des vins du Valais ont la saveur des retrouvailles en ce week-end de l’Ascension, après une année difficile pour le secteur de la vigne et du vin.

Nous avons fait le bilan avec trois encaveurs de la région: clientèle privée en hausse, efforts de communication et renouvellement, que retirent-ils de cette crise?

Doublement de la vente chez les privés

La fermeture des bars et des restaurants a ébranlé le quotidien d’un grand nombre de caves valaisannes. «Je vendais 65% de ma production dans le secteur de la restauration alors que 35% étaient destinés à la clientèle privée», note Gilbert Devayes, vigneron-encaveur qui travaille environ 10 hectares de vigne. Chez le Leytronain, les dégustateurs du week-end s’installent aux abords des vignes tandis qu’une petite fille se forme à la station de désinfection....

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