Lundi 19 avril, les terrasses reprennent vie. Il y a d’abord l’apparente euphorie. Le Conseil fédéral lâche du lest, laissant entrevoir un semblant de retour à la normale. Une fois dépoussiérées, les tables colonisent de nouveau le pavé. Les habitués reprennent leurs habitudes sous la bienveillance du soleil. Bref, c’est un bon départ.
Mais en coulisses, les cafetiers-restaurateurs, eux, doivent faire leurs calculs. Se définir une stratégie face à la nature. Et l’incertitude météorologique est une équation difficile à résoudre. Beaucoup y ont d’ailleurs renoncé (il n’existe pas encore de chiffres officiels, selon Gastro Valais). D’autres ont forcé le destin, avec plus ou moins de réussite.
Les habitués décident
A Sion, au Point Rock, l’ouverture de la terrasse ne se mesure pas aux précipitations, mais à la soif des clients. «Forcément, la météo influence fortement l’affluence. Mais j’ai la chance de pouvoir compter sur un noyau dur d’habitués», commence le...