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Comment Alkopharma a trompé son monde

L’entreprise au cœur du scandale sanitaire du Thiotépa, l’anticancéreux périmé vendu en France et en Suisse, avait son siège à Martigny et la confiance de la Banque cantonale du Valais. Pourtant, notre enquête révèle le lourd passif des dirigeants de cette société aux multiples ramifications.

16 févr. 2018, 00:01
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le 5 février dernier, la part de la villa de monsieur B.*, une belle propriété sur les hauts de Grimisuat, était mise aux enchères par l’Office des poursuites et faillites de Sion pour un montant de 280 000 francs. Introuvable aujourd’hui, monsieur B. n’est pas un inconnu. Il était le directeur et l’administrateur d’Alkopharma à Martigny, cette entreprise au cœur d’un énorme scandale sanitaire qui a vendu, entre 2007 et 2011, plus de 100 000 flacons périmés de Thiotépa, un anticancéreux, en Suisse et en France, comme le révélait à la mi-janvier la presse dominicale. C’est ici, à Martigny, que les enquêteurs ont identifié que les étiquettes ont été modifiées avant que les flacons soient mis sur le marché, parfois illégalement, par les entités de ce groupe tentaculaire. Depuis, monsieur B. et trois employés ont été condamnés en première instance à des amendes en juin 2016. Un recours au...

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