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Climat: le nouveau rapport du GIEC un peu valaisan

Valentino Piana, chercheur à la HES-SO Valais-Wallis, a participé à la rédaction du rapport international sur le climat du GIEC. Le scientifique a pu y faire valoir son savoir sur les politiques publiques qui favorisent la transition énergétique.

16 oct. 2018, 10:56
/ Màj. le 16 oct. 2018 à 15:06
Selon les recherches de Valentino Piana, la transition énergétique peut être réussie si elle se base sur une vision positive, et non sur une hausse des taxes.

Le nouveau rapport du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – comporte un peu de Valais. Valentino Piana, chercheur à l’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis, a participé à la rédaction du document publié le 8 octobre dernier. «J’ai été séléctionné pour être l’un des réviseurs du texte, après son écriture intiale. Certains de mes commentaires ont été pris en compte», raconte le scientifique.

Soumis à l’approbation de l’ONU et basé sur 6’000 études scientifiques, le rapport met en garde contre des impacts importants liés à un réchauffement climatique de 1,5°C. Il liste également les options pour agir afin de rester sous ce seuil.

Augmenter les impôts, pas une solution pour le chercheur

Valentino Piana travaille depuis 9 ans sur le développement de modèles multi-agents pour sonder l’efficacité de politiques publiques sur la transition énergétique. Son objectif: déterminer quels facteurs et décisions peuvent avoir un impact positif.

Selon lui, la transition énergétique peut être réussie si elle est axée sur l’innovation technologique qui accroît notamment les bénéfices, emplois et la qualité de vie des citoyens. Le chercheur estime que l’augmentation des impôts et l’introduction de nouvelles taxes ne sont pas des solutions bénéfiques sur le long terme. «Il faut adresser des politiques qui vont plutôt aider les citoyens à opter pour les bons comportements», précise Valentino Piana.

Pas militant, mais expert

A quel point le scientifique de la HES-SO est-il engagé dans la révolution verte? «Je ne suis pas militant, je suis un chercheur qui pense que le consensus politique et démocratique est important dans différents contextes», répond Valentino Piana. L’expert a participé aux négociations organisées par l’office du Premier ministre italien sur la stratégie de mobilité du pays. De plus, il a fait valoir son travail dans plusieurs séminaires internationaux. 

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