Consternés. Indignés. Ce sont les mots utilisés par les étudiants des classes 5A et 5B du collège de Saint-Maurice suite à la nomination de Jean-Marie Cleusix au sein du corps professoral. Une constatation qui est "purement estudiantine", donc nullement encouragée par les professeurs, signalent-ils dans une lettre envoyée par recommandé à Oskar Freysinger, le chef du Département de la formation.
Les étudiants précisent qu'en quatre ans, ils n'ont pas remarqué qu'un remplacement pour cause de maladie avait les mêmes conséquences qu'un changement radical et définitif de professeur. "... le changement de professeur impliquerait une modification du programme déjà entamé l'année précédente", écrivent-ils. Ils ajoutent avoir droit à un climat stable pour se préparer aux examens et échéances qui les attendent en juin. Or, ils sont dans un incertitude profonde quant à leurs heures de philosophie et d'histoire.
Incohérence
Pour les étudiants, la nomination de Jean-Marie Cleusix est incohérente. "Il nous paraît contradictoire de recevoir des cours d'éthique et de philosophie politique par un homme qui a fait la une des journaux pour des affaires de fraude."
Une pétition est également en cours au sein des collégiens de Saint-Maurice.