Le garde-chasse Pascal Aymon a été appelé pour constater les dégâts. Lundi matin, il a découvert les cadavres de cinq moutons nez noirs dans le secteur de l'alpage de la Lé dans le val d'Anniviers. Le loup est probablement à l'origine de ce nouveau massacre qui allonge la liste des victimes recensées depuis le début de la saison d'estivage.
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Malgré cette nouvelle attaque, il n'est pas encore question d'accorder une autorisation de tir, déclare Peter Scheibler, chef du Service de la chasse, qui rappelle "qu'on est dans le territoire d'une meute", ce qui impose des conditions plus strictes.
En présence d'une meute, un tir n’est plus considéré comme étant une autorisation exceptionnelle mais comme de la régulation. La décision de tir devient alors du ressort de la Confédération et non plus du canton.
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