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Christophe Darbellay en a vu d’autres. La Drôle de semaine de Jean-Yves Gabbud

20 sept. 2019, 20:00
Jean-Yves Gabbud, journaliste.

Les jeunes qui sont descendus dans la rue en faveur du climat et qui ont rencontré le conseiller d’Etat Christophe Darbellay espéraient que les autorités agissent. Vite. Fort. Qu’elles sauvent la planète tout de suite! Ils ont eu droit à de bonnes paroles et à des actes symboliques. Frustrant pour ceux qui pensent qu’on est en train de leur voler leur avenir.

Mais voilà, les responsables politiques veillent à des intérêts divergents. Au fond d’eux, ils pensent que la Suisse n’est responsable que de 0,1% des gaz à effet de serre produits à l’échelle planétaire et que le Valais ne représente que 3% de la Suisse… Tous ne le diront pas, les jeunes étant des électeurs potentiels.

Et puis, le politicien qui a 48 ans cette année, comme Christophe Darbellay, a déjà entendu des menaces pour la survie du pays. Lorsqu’il était au collège, on lui a prédit la mort imminente des forêts à cause des pluies acides. Jusqu’à ses 18 ans, on lui a fait peur avec l’Union soviétique qui allait envahir l’Ouest avec ses chars ou provoquer une guerre nucléaire. Il avait à peine le permis de conduire qu’on lui disait déjà que la planète allait, très bientôt, se retrouver sans la moindre goutte de pétrole. Il y a eu, ensuite, la disparition de la couche d’ozone, l’initiative Weber, etc.  Et puis? Et puis rien…
 

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