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Chef de groupe, ce socle pour mettre un pied à Berne ou au gouvernement

A un certain échelon politique, les valeurs ne suffisent pas à construire une carrière. Il faut d’abord être connu pour être élu. Et la fonction de chef de groupe offre une précieuse visibilité pour attiser des ambitions, notamment bernoises. La preuve par l’exemple.

09 avr. 2021, 05:30
La fonction de chef de groupe offre une précieuse visibilité pour se construire une carrière politique sur le long terme.

Ils sont élus fédéraux ou à l’aube de le devenir. Philipp Matthias Bregy, Sidney Kamerzin, Jean-Luc Addor, Beat Rieder, Emmanuel Amoos et Michael Graber siégeront sous la Coupole en mai prochain. S’ils ne partagent pas la même destinée politique, leurs chemins se recoupent à une même jonction. Ils ont été chef de groupe au Grand Conseil avant de se hisser à l’échelon supérieur.

A cette liste bernoise s’ajoutent les noms des ministres Jacques Melly et Franz Ruppen. Ils ont, dans la foulée ou non, accédé au perchoir gouvernemental après avoir dirigé les leurs dans les travées du Parlement cantonal.

La fonction est-elle forcément le socle d’une faste carrière? Un costard de chef de groupe est souvent taillé à la mesure des ambitions de celle ou de celui qui le porte. Et il permet d’avoir les épaules larges.

Une ligne imprimée sur un visage

«Pendant une session, quand il y a...

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